L'église et le cimetière d'Eylau

Le visiteur qui se rend à Eylau, est assailli par un sentiment de révolte : il aurait été, en effet,  bien difficile de défigurer plus ce qui fut le cœur de la bataille : l'église et son cimetière, occupés par une usine, dont les occupants n'ont même pas le respect des lieux que l'environnement à lui seul réclamait !

De l'église, que l'on ne peut approcher qu'après en avoir demandé l'autorisation (on ne peut pas faire le tour de l'usine), on n'aperçoit plus que deux arc-boutants, et un portail, non loin duquel un bel arbre fait quand même imaginer qu'il a pu abriter l'Empereur, tout au long de la journée du 8 février.

Du cimetière, il ne reste plus rien, sinon un terrain vague laissé à l'abandon. Au delà, le point de départ de l'attaque des fantassins d'Augereau.