Consulat Les campagnes |
La Troisième Coalition
Après la rupture du traité d'Amiens, l'Angleterre, avec William Pitt, n'a de cesse de trouver contre la France des alliés sur le continent.
A son instigation, et grâce à son or, la Troisième Coalition s'est formée . Le jeune tzar Alexandre Ier a également joué un rôle actif dans la formation de cette Troisième Coalition. Bientôt, autour de l'Angleterre et de la Russie, qui avaient signé en avril 1805 la convention de Saint-Pétersbourg, l'Autriche, la Suède, plus tard Naples puis, après bien des hésitations, Frédéric-Guillaume III de Prusse, sont réunis, bien décidés à cette fois en finir avec celui qu'ils appelleront toujours Bonaparte
Déjà, les armées de Vienne envahissent la Bavière, et Alexandre dirige ses troupes, qui ont a leur tête Koutousov, au travers de la Galicie, pour venir soutenir François.
La France se retrouve à peu près seule contre toute l'Europe.
Les coalisés comptent 400 000 hommes sous les armes, et ils pensent pouvoir ajouter bientôt les 200 000 prussiens de Frédéric-Guillaume.
Les lenteurs de la mise en place des dispositifs alliés vont par ailleurs favoriser les opérations des armées françaises.
Le 8 septembre, les troupes autrichiennes, sous les ordres de l'archiduc Charles, pénètrent en Bavière. Mais le général Mack va se faire enfermer dans la place forte d'Ulm, qu'il pensait qu'elle constituerait un verrou pour les armées françaises franchissant la Forêt-Noire. Accessoirement, la violation de la frontière bavaroise a pour conséquence de ranger l'Électeur du côté des Français.
Mack attend l'armée de Koutousov qui vient de pénétrer en Moravie. Le plan des coalisés est simple: concentrer leurs troupes sur le Rhin, attaquer le corps de 30 000 hommes qu'on signale marchant sur Strasbourg. La victoire ne doit pas leur échapper