Tx)lentino, le 2i3 pluviôse au V (16 février 1197).
   
Tu es triste, tu es malade, tu ne m'écris Plus, tu veux t'en a] ler à Paris. N'aimerais- tu plus ton ami '? Cette idée me rend malheureux Ma douce amie, lavie est pour moi insupportable, depuis que je suis ins- truit de ta tristesse.
   Je m'empresse de t'eiivover @loscati, aril-) qu'il puisse te soigner. Ma santé est un pets faible; mon rhumedure toujours. Je te prie de te ména-er, de m'aimer autant que je t'aime, et de m'écrire tous les jours. Clos inquiétude est sans 6,,ale.
   J'aî dit à i@loscati de t'accompa-ner à An- cône, si tu veux y venir. Je t'écrirai là poui- te faire savoir où je suis.
   ]Peut-être ferai-je la paix avec le Pape, eL serai-je bientôt péùs de toi; c'est le voeu 1(,- plus ardent de mon âme.
   Je te donne cent baisers. Crois que rieit ii'à-ale mon amour, si ce n'est mon inquié- tude. Ecris-moi tous les jours toi-môme. Adieu, très chère amie.

            Tolentino, t', veii tôse an V (19 février 1797).
   
La paix ivec, Rome vient d'être si-née. Bolo-ne, Ferrare, la Romagne sont cedées à la République. LePape nous donne trente millions dans peu de temps, et des objets d'art.
   Je pars demain matin pour Ancône, et de là pour Rimini, Ravenne et Bolo-ne. Si ta santé te le permet viens à Rimini ou Ravenne; mais, ménage-toi, je t'en con- jure.
   Pas un mot de ta main; bon Dieu 1 qu'ai- je donc fait? Ne penser qu'à toi, n'aimer que Joséphine, nevivre que pour ma femme, ne jouir que du bonheur de mon amie. cela (loit-il me mériter de sa part un traitement si rigotireux? @lon amie, je t'en conjure, pense souvent à moi, et écris-moi tous les jours. Tu es malade, ou tu ne m'aimes l@as 1 Crois-tu donc que mon coeur soit de marbre'? Et mes peines t'intéressi-nt-elles si peu? Tu me connaîtrais bien mal 1 Je ne le puis croire. Toi, à qui la nature a donné l'esprit, la douceur et labeauté, toi qui seule pouvais régner dans mon eoeur, toi qui sais