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Promenades Impériales
Sur les traces d'Andreas Hofer, l'insoumis
(Autriche) |
Le Tyrol (ou Tirol) est
inséparable de l'insurrection de 1809, qui souleva ses habitants contre
l'occupation franco-bavaroise, conséquence du traité de Presbourg de 1805 (la
Bavière étant devenue l'alliée de la France). Lorsque la campagne de 1809
commence, par l'invasion de la Bavière par les armées autrichiennes, le 9
avril, tout est déjà en place, depuis quelques mois, pour ce soulèvement,
dont, par ailleurs, Napoléon ne se soucie guère ("Laissons
les Autrichiens faire ce quils veulent au Tyrol. Je ne veux pas me laisser
entraîner dans une guerre de montagne"), du moins pour l'instant.
De très nombreux témoignages
restent de cette période de l'histoire de l'Autriche (mais aussi de la campagne
de 1805), et le visiteur verra
s'offrir à sa curiosité, de très nombreux villages, statues, monuments et
plaques commémoratives rappelant les différents combats et célébrant la
mémoire de ses vaillants
participants, à commencer par le plus célèbre d'entre eux, Andreas Hofer,
devenu le symbole de l'indépendance et dont les portraits et statues (le plus
souvent à la taille de sa gloire !) jalonnent ce parcours historique, qui, à
partir d'Innsbruck, mènera jusqu'à Kufstein, la forteresse imprenable, et de
là, sur la route de Salzburg.
Innsbruck
Innsbruck, capitale
du Tyrol, fut le centre de l'Insurrection tyrolienne, et le siège, pas quatre
fois (en mai, août et novembre 1809), de combats acharnés, sur le Bergisel, cette colline qui domine la ville
et où se trouvait, lors des jeux olympiques d'hiver de 1964 and 1976, les tremplins de
saut à ski.
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Du
haut de la colline de l'Isel (Bergisel), très belle vue (1) sur la
ville (les lieux n'ont pas trop changés par rapport aux représentations
(2) de l'époque). C'est d'ici que les combattants tyroliens et
autrichiens, sous le commandement général d'Andreas Hofer, dirigèrent
leurs attaques sur la ville, défendue par les bavarois de Deroy et
Wrede (le 1er novembre)
Sur
l'esplanade se dresse la monumentale statue (3) d'Andreas Hofer (œuvre de
Natter), organisateur de la résistance au Tyrol en 1809. Deux aigles sont
disposés à ses pieds, avec l'inscription :
FUR GOTT, KAISER
UND VATERLAND.
Pour Dieu, l'Empereur et la Patrie.
En face, le
très beau musée (4) des Chasseurs impériaux (Kaiserjägermuseum). Deux salles
sont consacrées aux événements de 1809, elles comportent : quelques pièces
d'uniformes, des armes, les portraits des compagnons d'Andreas Hofer, et
plusieurs tableaux dont La
dernière levée, copie de Defregger ; Andreas
Hofer, Le combat de Bergisel du 29 mai 1809 par von Blaas ; le Défilé
des Saxons ; le Combat d'Oberau du 13
mai 1809.
Sur
les stands de tir (à droite du parking), deux pyramides en pierre (5),
érigées en 1841 en remplacement de celles en bois datant de 1824,
commémorent le souvenir des événements de 1809.
Elles portent des inscriptions en latin.
Sur
l'une,
ornée de l’aigle tyrolien, rouge, l’inscription :
Donec erunt montes et saxa et
pectora nostra - Austricae domui moenia semper erunt.
(Montagnes et collines, tant que vous vous dresserez et ferez battre
notre cœur – Les murs de la maison d’Autriche nous protègent.)
Sur
l’autre,
ornée de l’aigle noir impérial
à double tête, l’inscription :
Tempora quae volvunt discrimina semper in altia - Austria spendebit
tecta valore suo
Quel que soit le destin que les temps nous apportent, l’Autriche se
dressera, brillante, sublime et forte
De retour au centre
de la ville, à l'angle de
la Kiebachgasse et de la Altes Regierrunsgsgebäude, se trouve l'ancienne auberge Goldener
Aldler (6), datant du XVIe
siècle. À l'extérieur, deux plaques (7) (8) commémoratives donnent la liste
de ses hôtes illustres, parmi
lesquels Johann Goethe
en 1786 et 1790, Auguste Kotzebue
, écrivain allemand (rédacteur d'un journal hostile à la
France en 1806, et secrétaire du tsar Alexandre Ier
de 1811 à 1814), en 1804, le maréchal André Masséna, en 1807,
enfin le héros tyrolien Andreas
Hofer, en 1809.
Sur une deuxième
plaque (9), juste à côté, le discours que Hofer adressa en ce lieu, le 15
août 1809, aux habitants d'Innsbruck, les
appelant au combat pour la liberté du Tyrol (en
dialecte tyrolien difficile à déchiffrer !)
Dans l'église de la Hofkirche, grand monument funéraire (10) surmonté de la statue en marbre du patriote tyrolien Andreas Hofer
dont les cendres furent ramenées de Mantoue en 1823. Le
monument est l'œuvre de Johann Schaller (1834).
Sur le piédestal, un bas-relief exécuté à Vienne par Josef Klieber et dessiné par J. M.
Scharner, représente
le Serment des Tyroliens en 1809.
Au pied du monument, deux dalles (11) au-dessus des tombes de
Pater Joachim Haspinger et Kajetan Sweth.
À côté du
monument une plaque commémorative (12) a été apposée en mémoire des luttes de 1797, 1805 et 1809
et des Tyroliens tués en défendant la patrie. C'est l'œuvre de A. Kriesmayr
(1838).
Au centre ville, à l'angle du quai de l'Inn et de la Herzog Friedrichstrasse,
se dresse la statue en bronze de deux patriotes tyroliens (13) , oeuvre de Christophe
Plattner.
Hoffgasse 12, une
plaque (14) signale que ce sont les cuisines
de ce restaurant qui fournirent les repas à Andreas Hofer
lorsqu’il séjournait au château.
Leopoldstrasse 35, au-dessus de la porte d'entrée une
plaque (15) commémore la
capitulation du général Bisson
en ce lieu le 13 avril 1809. “
Dans cette auberge, le général français
Bisson et le colonel bavarois Wrede furent faits prisonniers par les chefs des
insurgés tyroliens le 13 avril 1809, après que leurs troupes aient été
encerclées par les paysans.”
Museumstrasse, au Tiroler Landemuseum, se trouve dans l'escalier
une peinture intitulée La Croix. Elle
évoque le soulèvement du Tyrol. C'est l'œuvre de Egger Lienz (1901).
Au musée populaire du Tyrol (Tiroler Landeskundliches Museum)
installé dans les bâtiments de l'ancien arsenal - Zeughaus - plusieurs
salles sont consacrées au soulèvement tyrolien.
Rejoindre ensuite le
Rennweg. Au numéro 39, à côté de la gare du funiculaire de Hungerburg : panorama de la
bataille de Bergisel . Cette vaste fresque circulaire (16) (17) (18), comparable en taille à
celle de Waterloo, mesure 1000 m2
et fut exécutée en 1896 par Michael Zeno Diemer. Elle représente les
principaux
épisodes de la bataille de Bergisel, le 13 août 1809, opposant les patriotes
tyroliens, sous les ordres d'Andreas Hofer, aux troupes bavaroises.
Sur
la route qui mène au col du Brenner -
Brennerstrasse - au numéro 15, sur le coté droit, se
trouve une maison d’architecture en partie tyrolienne avec, en façade, des
fresques, malheureusement en mauvais état, évoquant les combats de 1809 et les chefs du soulèvement
tyrolien dont Peter Mayr
. L’une d’elles mentionne que des
boulets datant de 1809 furent trouvés à cet emplacement et incorporés à la façade, ils sont disparus aujourd'hui.
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Hall in Tirol.
Les
français occupèrent Hall le 5 novembre 1805. Le 26 décembre, suite au traité
de Presbourg, la ville passe aux mains des bavarois. Le 11 avril 1809, Joseph
Speckbacher s'empare de la ville, faisant prisonnière la garnison bavaroise et
Josef Straub s'empare des ponts sur l'Inn. Le 18 mai, les deux tyroliens
dirigent de nouveaux combats, longtemps indécis, pour s'emparer des ponts.
Pendant le "règne" d'Andreas Hofer, on frappe monnaie à Hall. Le 24
octobre 1809, la ville est de nouveau sous le contrôle de la Bavière. Elle le
restera jusqu'au 30 mai 1814.
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Sur le mur sud de l’église, petit monument
(1) à la mémoire de Joseph
Speckbacher, un des lieutenants d'Andreas Hofer et
l'un des chefs
du soulèvement populaire du Tyrol en 1809. Vaincu le 16 octobre 1809, il sauva sa tête en s'échappant dans les
glaciers, et mourut à Hall le 28 mars 1820.
Sauvage au combat, mais également humain
Silencieux dans la
paix et attaché aux lois. Guerrier humble et homme d’honneur
Aussi bon
que l’Amour
Ses restes furent transférés à la Hofburg d’Innsbruck
le 28 juin 1858
(voir Innsbruck), aux cotés d'Andreas Hofer
Sur le même coté, monument funéraire
(2) des deux enfants de Speckbacher, Andrä
et Anna.
À l'ouest de l'église, la
Waldaufstrasse conduit à un carrefour où se trouve la statue (3) du patriote
tyrolien Josef Speckbacher œuvre du sculpteur Ludwig Penz (1908).
Wallpachgasse 2,
plaque (4) à la mémoire
du major Ignaz Straub
:
DIESES HAUS - EHEMALS GASTHOF
ZUM GOLDENEN LOWEN
WAR UM 1700 SITZ DER HALLER KUPFERSCHMIEDERZUNFT
UND NACH
DEM KRIEG VON 1809 STAMMLOKAL
DES FREIHEITSKAMPFERS MAJOR
IGNAZ STRAUB /
1773 - 1850.
Cette maison - autrefois auberge
Le Lion d'Or -
était en 1700 le siège
de la corporation des chaudronniers
et, après la guerre de 1809, le combattant pour la liberté,
le major Ignaz Straub - 1773 - 1850 y vint en habitué
Dans
la Wiener Strasse, l’hôtel Post se trouve à l’emplacement de la maison
natale du major Josef Straub. (5)
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En venant de l'autoroute, sur la droite, dans le jardin au pied du château Burg
Hasegg, se trouve une copie agrandie de deux mètres de diamètre de la pièce
d'argent de vingt Kreutzers portant l'aigle tyrolien à l'avers. Au château, se
trouve l'atelier des monnaies dont les dernières frappes datent de 1809 ; ce
sont les Andreas Hofer Zwanziger ;
l'atelier fut fermé par les armées impériales.
Schwaz
Le
16 avril 1809, les habitants du village accueillirent dans l'enthousiasme les
troupes autrichiennes, commandées par le général Chasteler. Un mois plus
tard, les 15 et 16 mai 1809, le
village de Schwaz fut la proie des flammes, après que ces mêmes
autrichiens, malgré lhéroïque défense de la milice, aient subi une lourde
défaite et perdu 3000 soldats et insurgés, 9 canons et 3 drapeaux.
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À l'angle de la Andreas Hoferstrasse et de l'Innsbruckstrasse, une peinture
murale représente le capitaine Porer
PETER NIKOLAUS LERGET PORER / HANDELSMANN 1749-1825 / HAUPTMANN DER
SCHWAZERSHUTZEN / IN FREIHEIT KAMPF TIROL / 1796-1809.
Peter Nikolaus Lerget Porer / commerçant 1749-1825 / capitaine des
chasseurs de Schwaz / le Tyrol combat dans la liberté / 1796-1809.
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Rattenberg
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Bienerstrasse 1, bas-relief évoquant Andreas Hofer
et ses partisans, dont on reconnaît le père Joachim Haspinger
et Josef Speckbacher
.
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Wörgl
Le 13 mai 1809, les bavarois du
VIIe corps d'armée du maréchal Lefebvre, qui s'avançaient contre les
autrichiens du marquis Chasteler, faisaient ici pour la première fois connaissance
avec la guerre de guérilla. Les combats furent terribles, et les troupes de
Wrede complètement anéanties (plus de 3000 tués, blessés et
prisonniers).
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Devant l'église,
monument aux morts représentant un patriote tyrolien agenouillé : le
monument a été élevé à la mémoire des héros pour la liberté au
combat de Wörgl du 13 mai 1809. C'est
l'œuvre de Christian Plattner (1909) :
DEN
BEI WÖRGL AN 13 MAY 1809 / HELDENMUTIG GEFALLEMEN
À tous ceux qui sont tombés
héroïquement à Wörgl le 13 mai 1809
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Kufstein.
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La forteresse, bien que plusieurs fois assiégée, ne tomba
jamais aux mains des austro-tyroliens.
Dans
la ville basse, tout près de la Unterer Stadtplatz, à gauche la Romërhofgasse,
la plus pittoresque rue de la ville. Une fresque peinte évoque Andreas Hofer
et Josef Speckbacher
.
Dans le musée du château, évocation du soulèvement des tyroliens
contre les troupes françaises et bavaroies, gravures, armes et souvenirs
d'Andreas Hofer
.
Des terrasses, vue sur l'Inn et la colline
de .....................
Depuis
l'Oberer Stadtplatz, prendre la Kiennergstrasse qui conduit au Kalvarienberg.
Sur cette colline boisée, aménagée en parc, impressionnante statue d'Andreas
Hofer
et belle vue sur la ville et la forteresse.
Unterer Stadtplatz 6, PC en allemand à la mémoire de
Friedrich List
dont la traduction est la suivante :
" Dernière demeure de l'économiste allemand
Friedrich List né le 6 août 1789 à Reutlingen, décédé le 30
novembre 1846 à Kufstein. "
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Landl
A partir de Kufstein, prendre la direction Thiersee,
puis Landl.
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Au centre du
village, beau monument restauré au printemps 2000, surmonté de l'aigle autrichien, élevé
à la mémoire des défenseurs tyroliens du Thiersee en 1809 et érigé lors du
centenaire des événements.
Quinze
noms sont inscrits : Josef Ender, Jakob Sieberer
, Klemens Werlberger, Nikolaus
Sieberer, Jakob Puluger, Georg Sieberer, Mathias Pruner, Peter Sieberer, Franz
Sieberer, Ignaz Hausberger, Josef Sieberer, Johann Widmoser.
En continuant la route vers l’Allemagne, sur le
coté gauche, juste avant l’ancienne frontière, petit monument de pierre, à
la mémoire des soldats bavarois et tyroliens morts au cours des combats de 1805
et 1809.
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Kirchdorf
im Tirol
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À l'entrée du village, près de la rivière, monument de la liberté orné de
deux médaillons en l'honneur du patriote tyrolien Rupert Wintersteller
: " RUPERT WINTERSTELLER 1809. "
Devant l'église,
plaque commémorative, à l'angle de l'auberge Wintersteller :
SCHILHOF
K.U.K. EHRUNG FUR / RUPERT WINTERSTELLER / SCHUTZEN MAJOR VON KIRCHORF 1809.
En l'honneur de Rupert
Wintersteller chef de bataillon de Kirchdorf 1809. "
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Pass
Luegg
Prendre à
Salzburg, l'autoroute en direction de Graz, et sortir à Werfen.
Le col fut
âprement disputé durant l'année 1809. Les bavarois ne vinrent jamais à bout
des autrichiens (général major Stengel), puissamment aidés par les troupes
tyroliennes, emmenées par Josef Struber et le père Haspinger. Après trois
tentatives, les 1er, 4-5 mai , 25 septembre 1809, il fallu la paix de
Schönbrunn pour que le col retourne à la Bavière.
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À l’entrée de la vallée, le restaurant Gasthof
Stegenwald, occupe la maison natale de Josef Struber , commandant les défenseurs de Pass Luegg
en 1809. Une jolie fresque orne la façade.
La route qui monte
au col s'enfonce dans une jolie gorge et permet de voir quelques restes des
fortifications que le maréchal Lefebvre avait ordonné de détruire.
Au sommet du col,
imposant monument commémorant le soulèvement du Tyrol en 1809 et à
la mémoire de l'un de ses chefs, Josef Struber (1773 - 1845)
Le
monument (inauguré en 1908) en pierre, avec un portrait médaillon en bronze,
est l'œuvre de l'artiste Hubert Spannring (1864 - 1930)
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Werfen
En
quittant la vallée de Pass Luegg (ci-dessus) par la route nationale, en
direction du sud, on arrive
tout de suite à Werfen.
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Cimetière, monument funéraire du patriote
Josef Struber.
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Pass
Strub
A 40 km au
sud-ouest de Salzbourg, par la route 21 en
direction d’Innsbruck, quelques
kilomètres après la déviation de Lofer, au delà de Bad Reichenhall.
Les
2 et 3 novembre 1805, victoire des autrichiens du comte Saint-Julien (et de
nombreux tyroliens) sur les bavarois emmenés par le général comte Deroy.
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Dans la montée au col,
sur le coté gauche, un peu perdu dans les broussailles, un monument de
pierre (1) commémore les combats de 1800 :
WIR WOLLEN FREI SEIN
WIE DIE VATER WAREN
1800
HIER KÄMPFTE DAS TAPFERE BERGVOLK
SIEGREICH GEGEN DIE TRUPPENS NAPOLEONS (sic)
Nous voulons être
libres comme l'étaient nos pères
1800
Ici combattit victorieusement le courageux peuple des montagnes
contre les troupes de Napoléon.
Au sommet du col,
en bordure de la route, grand monument commémoratif (2) des soulèvements tyroliens de
1800, 1805 et 1809 (parking en contre-bas).
Un
petit chemin monte
au monument; à son début, plaque commémorative (3) en pierre.
Le monument porte sur ses cotés (4) (5)
(6) (7) la liste des chefs
tyroliens, celle des différents combats, ainsi que la liste des combattants
les plus valeureux. |
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Reith
bei Kitzbühl.
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Près de l'église, un monument surmonté de
l'aigle porte l'inscription :
SCHUTZENKOMPAGNIE VIERTLREITH / FUR TIROLS
FREIHEIT GEFALLEN. "
À la compagnie du district de Reith, tombée pour la liberté du Tyrol.
Au
dessous se trouvent cinq noms de soldats tués en 1809 en Autriche et un en
Alsace en 1814.
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Sankt
Johann in Tirol
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Près de l'église, sur l'auberge Zum Bären
plaque commémorative à la mémoire de Josef Speckbacher, lieutenant d'Andreas Hofer,
qui séjourna ici en 1809 :
SPECKBACHERS HAUPTQUARTIER
IN SEPTEMBER 1809
Quartier général de Speckbacher
en septembre 1809
Devant l'église,
jolie statue en bronze du curé Mathias Wishofer, l'un des libérateurs du Tyrol
12 MAI 1809 /
MATHIAS WISHOFER DER ERRETTER FREIN / DISNO 12 MAI 1809.
12 mai 1809 / Mathias Wishofer le Sauveur de Frein / 12 mai
1809
Au
verso :
IN DANK BARKEIT DIE GEMEINDE / ST JOHANN IN TYROL
1908
En remerciement, la
commune de St Johann in Tyrol 1908.
Dans l'église, sur la droite, PC
évoquant Mathias Wishofer
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Waidring
Ici, les bavarois du général baron Wrede furent vainqueurs des
autrichiens et des insurgés tyroliens, le 12 mai 1809.
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Dans une chapelle,
d'accès difficile à localiser, une plaque commémorative rappelle le souvenir des combats de 1805 et 1809 :
FROMME ERINNERUNG / AN ALLE DIE
IN DEN / KAMPFEN 1805-1809 / HIER GEFALLEN SIND / O. HERR / SCHENKE IHNEN RUHE U
/ EWIGEN FRIEDEN.
En pieux souvenir de tous ceux qui sont tombés pendant les combats de
1805-1809. Ô Seigneur, accorde leur le repos et la paix éternelle.
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Bibliographie
-
A. Chappet,
R. Martin, A. Pigeard, A. Robe. Répertoire Mondial des Souvenirs
Napoléoniens. SPM, Paris, 1993.
-
J. Tulard,
L. Garros. Itinéraire de Napoléon au jour le jour. Tallandier, Paris,
1992.
© 2002 - Anovi - R. Ouvrard